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L’eau se la raconte - continuité écologique (BD)


Bande dessinée traitant des différentes problématiques liés aux usages des cours d’eau et des zones humides.

Une réalisation du Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges et du Parc Naturel Régional du Morvan.


➤➤➤  L’eau se la raconte



 
 
 
 
 
 
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Le Sage orge yvette


Le réseau hydrographique de surface : Le périmètre du SAGE  Orge-Yvette est le bassin  hydrographique de l'Orge, s'étendant sur 940 km². Ce cours d'eau francilien prend sa source à Saint-Martin-de-Bréthencourt (78). Il s'écoule ensuite à travers l'Essonne du Sud-Ouest au Nord-Est, en limite Nord des plateaux de Beauce, en drainant le plateau du Hurepoix, jusqu'aux coteaux limitant le lit majeur de la Seine, pour la rejoindre en rive gauche sur la commune d'Athis-Mons.

Nombre d'habitants: 
763200

 


 
Motivation de la démarche et des objectifs poursuivis:
 
Depuis les années 1950, la Région Ile-de-France a subi un accroissement considérable de sa population s'accompagnant d'un fort développement de l'urbanisation. Cela a entraîné à la fois une extension des surfaces imperméabilisées et une augmentation des quantités de pollution déversée au milieu naturel.
Avec la mise en place des collecteurs d'eaux usées intercommunaux dans les années 1970, sur le bassin versant de l'Orge et de l'Yvette, la tendance à l'augmentation de la pollution domestique s'est largement inversée. Cependant l'assainissement  et la qualité des milieux aquatiques restent des thèmes majeurs du SAGE Orge-Yvette concernant notamment les eaux de ruissellement. Ces eaux de ruissellement qui entraînent des inondations récurrentes font aussi l'objet d'une préoccupation accrue des différents acteurs de la gestion hydraulique qui, à travers le travail d'élaboration du SAGE, poursuivent leur réflexion dans une logique géographique de bassin versant.
Enfin, la forte concentration de la population, la diversité des activités (industrie et agriculture) et la situation hydrogéologique régionale, ont engendré la volonté d'une gestion cohérente des ressources pour le présent et pour l'avenir.

 

Thèmes majeurs sur le territoire:
 
  • Incidence du développement de l'urbanisation
  • Assainissement  des eaux pluviales et des eaux usées 
  • Protection des zones humides   
  • Sites pollués

Caractéristiques physiques du bassin:
 
Le réseau hydrographique comprend :
  • La Rémarde : important affluent rive gauche, qui draine les plateaux de la forêt de Rambouillet, alimenté par un sous-affluent, la Prédecelle, drainant le plateau de Limours.
  • La Renarde : petit affluent rive droite, qui draine les plateaux sablonneux et calcaires du sud de l'Essonne. 
  • La Salmouille : affluent rive gauche qui draine le bassin  central de l'Orge dans un secteur semi-urbain. 
  • L'Yvette : important affluent rive gauche, qui draine à l'amont les forêts de Rambouillet et de la Vallée de Chevreuse et à l'aval les zones urbaines de Gif-sur-Yvette à Epinay-sur-Orge.

Les principales ressources d'eaux souterraines du secteur sont : 
  • La nappe de la Craie 
  • La nappe de Beauce 
  • La nappe des Sables de Fontainebleau 
  • Les nappes régionales profondes de l'Albien et du Néocomien

 
Caractéristiques socio-économiques du bassin:
 
La population du bassin  Orge-Yvette s'élève à 728 400 habitants environ. Celle-ci se répartie en deux secteurs distincts : l'Aval de l'Orge et de l'Yvette présente une forte concentration dans une zone urbanisée, alors que l'amont des cours d'eau montre une configuration plus rurale. Entre ces deux zones, le plateau de Limours se présente comme une zone de transition. A l'image de l'occupation des sols, les activités industrielles sont particulièrement concentrées dans la zone aval ainsi que les activités de services. En revanche, à l'amont les activités agricoles dominent.


 
Caractéristiques institutionnelles du bassin:
 
Les principaux EPCI  d'assainissement  et d'aménagement des rivières :
  • SI de la Vallée de l'Orge Aval (SIVOA)
  • SI pour l'Aménagement Hydraulique de la Vallée de l'Yvette (SIAHVY) 
  • SI du Bassin  Supérieure de l'Orge (SIBSO) 
  • SI de la Haute Vallée de la Rémarde 
  • SI d'hydraulique et d'Assainissement  de la Région de Limours 
Le parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse a pour mission de maîtriser de l'évolution du territoire, la protection et valorisation des patrimoines (milieux naturels, paysages, bâti), le projet de vie locale, l'information et sensibilisation.
Dans l'Essonne, la police de l'eau est assurée par la DDEA. Dans les Yvelines, elle est assurée également par la DDEA
 
Les principaux EPCI  d'adduction d'eau potable : SiEP de la Région d'Ablis, SI de la Région de Cernay-la-Ville, SI de Dampierre-en-Yvelines, SI de Versailles-Saint Cloud, SI des Yvelines, SI d'Angervilliers, SI de Gometz-la-Ville Janvry, SI des Granges-le-Roi, SIEP du Plateau de Saclay, SI du SMTC, SI du Plessis Saint Benoît, SI de la Ville-du-Bois, SI des eaux d'Ile de France, SI du Hurepoix, SI de Lavenelle



Guide de mise en compatibilité des documents d'urbanisme avec le SAGE Orge-Yvette

Etat des lieux et diagnostic du SAGE Orge-Yvette révisé

Atlas de l'état des lieux du SAGE Orge-Yvette - partie 1
Atlas de l'état des lieux du SAGE Orge-Yvette - partie 2



En savoir plus :

http://www.orge-yvette.fr/


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Parution de la stratégie nationale relative aux espèces exotiques envahissantes


La stratégie nationale relative aux espèces exotiques envahissantes (EEE) vise à protéger les écosystèmes marins, dulçaquicoles et terrestres, ainsi que les espèces de faune et de flore par rapport aux risques liées aux invasions biologiques.

Elle se décline en cinq axes et 12 objectifs et traite des sujets suivants :
- Prévention de l'introduction et de la propagation des EEE ;
- Interventions de gestion des espèces et restauration des écosystèmes ;
- Amélioration et mutualisation des connaissances ;
- Communication, sensibilisation, mobilisation et formation ;
- Gouvernance.

L'INPN, plateforme nationale du système d'information sur la nature et les paysages (SINP) contribuera fortement au relais et à la diffusion des connaissances sur la répartition des espèces.


 Consulter le document de la SNEEE





La définition souvent admise d'une espèce exotique envahissante (EEE) est la suivante : « Une espèce exotique envahissante est une espèce allochtone dont l'introduction par l'Homme (volontaire ou fortuite), l'implantation et la propagation menacent les écosystèmes, les habitats ou les espèces indigènes avec des conséquences écologiques ou économiques ou sanitaires négatives » (UICN 2000, McNeely et al. 2001, McNeely 2001). Une autre définition acceptée est celle de la stratégie européenne relative aux espèces exotiques envahissantes : « espèce, sous-espèce ou taxon de rang inférieur, introduit hors de son aire de répartition naturelle, passée ou présente. L'introduction ou la propagation menace la diversité biologique. La définition inclue toutes les parties, graines, œufs ou propagules d'espèces de ce type qui pourraient survivre et se reproduire ». (Genovesi & Shine, 2003).

Considérée comme une cause importante de perte de biodiversité au niveau mondial, les EEE sont concernées par différents dispositifs tels que ceux relatifs à l'Union Européenne. Au niveau national, la problématique des EEE est prise en compte au sein de la Stratégie Nationale pour la Biodiversité (SNB) du Ministère de l'Ecologie et correspond à un engagement fort du Grenelle de l'environnement (art. 23 de la Loi Grenelle du 3 août 2009). Le focus porte sur les dommages causés à la biodiversité. De plus, un projet de stratégie nationale dédiée aux EEE est en cours de préparation sous la coordination du Ministère de l'Ecologie.

Ainsi, il s'appuie sur différentes institutions telles que le Museum national d'Histoire naturelle, l'ONCFS ou l'ONEMA pour des actions relatives à la faune et la Fédération des Conservatoires botaniques nationaux (FCBN) ou l'ONF pour la Flore. Pour l'outre-mer, le comité français de l'UICN a développé une initiative relative aux espèces exotiques envahissantes ultramarines.


L'utilisation des programmes de sciences participatives est un mode de surveillance des espèces dans le milieu naturel particulièrement efficace. L'INPN intègre des données issues de ces programmes, dont celles relatives aux espèces de la faune invasive. Ces données sont issues des observations réalisées par différents acteurs (grand public, naturalistes, chercheurs etc.), et sont consultables par tous au travers des cartes départementales disponibles en page de présentation d'une espèce (exemple du Frelon asiatique ou des vers plats).

Un autre enjeu est de pouvoir coordonner des actions au niveau national sous forme de plans de gestion d'espèces invasives en vue de limiter leurs impacts sur la biodiversité. Ces plans sont déclinés en deux phases : une phase de rédaction (bilan des connaissances, stratégie à moyen et long terme, déclinaison par des fiches actions) et une phase de mise en œuvre (définition de la durée du plan et encadrement par un comité de pilotage). Un exemple actuel de plan national de lutte sur la faune concerne l'Ecureuil à ventre rouge Callosciurus erythraeus (Pallas, 1779) ; deux autres plans concernent l'Erismature rousse et l'Ibis sacré.
           
Afin de prioriser les espèces invasives animales à gérer et à la demande du Ministère de l'Ecologie, le MNHN élabore, conjointement avec le réseau d'experts nationaux sur la faune, une méthodologie de hiérarchisation des espèces introduites en France métropolitaine.

La liste des vertébrés introduits, pour lesquels une évaluation du "caractère invasif" sera réalisée, est disponible ici .




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Les SAGE





Le schéma d'aménagement et de gestion de l'eau (SAGE) est un outil de planification, institué par la loi sur l'eau de 1992, visant la gestion équilibrée et durable de la ressource en eau.

Déclinaison du SDAGE à une échelle plus locale, il vise à concilier la satisfaction et le développement des différents usages (eau potable, industrie, agriculture, ...) et la protection des milieux aquatiques, en tenant compte des spécificités d'un territoire. Délimité selon des critères naturels, il concerne un bassin versant hydrographique ou une nappe. Il repose sur une démarche volontaire de concertation avec les acteurs locaux.

Il est un instrument essentiel de la mise en œuvre de la directive cadre sur l'eau  (DCE ). A ce titre, 66 SAGEont été identifiés par les SDAGE 2010-2015 comme nécessaires pour respecter les orientations fondamentales et les objectifs fixés par la DCE.


Quatre SAGE sont en cours en Essonne :

SAGE Orge-Yvette approuvé le 2 juillet 2014
SAGE de la nappe de Beauce approuvé le 11 juin 2013
SAGE de l'Yerres approuvé le 23 mai 2011
SAGE de la Bièvre en élaboration


 


Depuis plus de vingt ans, la gestion de l’eau en France est planifiée à une échelle locale, notamment à travers les schémas d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE), outils institués par la loi sur l’eau de 1992. En vingt ans, le SAGE a évolué pour s’adapter aux changements environnementaux et juridiques. Il est devenu un outil privilégié pour assurer une gestion équilibrée et durable de la ressource en eau et intégrer cet enjeu aux démarches d’aménagement du territoire.




  •  Guide méthodologique de référence sur les SAGE


Ce guide a été réalisé en 2008 par le ministère en charge du développement durable, ACTeon et les Agences de l'eau, en collaboration avec le groupe de travail national sur les SAGE, à partir des textes juridiques relatifs aux SAGE, des guides méthodologiques et cartographiques existants, et des retours d'expérience des animateurs de SAGE, des experts des agences de l'eau et des services de l'Etat.

Il a été actualisé en :
  • 2012 suite à la parution de nouveaux textes réglementaires (en particulier la loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 dite loi Grenelle 2, la circulaire du 4 mai 2011 relative à la mise en œuvre des SAGE, et les nouveaux textes sur les enquêtes publiques et l'évaluation environnementale, ...);
  • en 2015 afin de répondre au mieux aux questions des animateurs de SAGE, des membres de commissions locales de l'eau  (CLE), aux services de l'Etat et aux agences de l'eau  , en prenant en compte les évolutions réglementaires depuis 2012 sur l'articulation avec l'ensemble des politiques publiques .

 


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L’agriculture écologiquement intensive, mirage ou espoir ? - L. Abbadie, UPMC



La vidéo ne fonctionne pas sur certains portables



 ➤➤➤ En savoir plus : ICI


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Un potager à l'école élémentaire de Port Sud


Depuis janvier, Emmanuelle, membre de Breuillet Nature, intervient à l'école élémentaire de port sud dans le cadre d'un projet d'école : La mise en place d'un potager en permaculture par des CE1

L’intérêt du jardin en temps qu’outil pédagogique se manifeste dans plusieurs domaines. Tout d’abord, il permet d’acquérir des compétences dans le cadre d’activités interdisciplaires, en sciences, mathématiques, arts et français notamment.

Mais le jardin pédagogique constitue également un outil d’éducation à la citoyenneté qui permet d’appréhender concrètement des questions liées au respect de l’environnement et des écosystèmes.

Enfin, il permet, dans le cadre d’un projet collectif qui exige patience, attention, coopération,... de développer des savoir-être qui concourent à l’épanouissement des élèves.

Les carrés potagers sont entièrement gérés par les enfants et ils sont très motivés.



La mise en place des carrés.





Montage des lasagnes : une couche sèche, une couche verte...



Le temps des semis





Et ça pousse !!



Etiquettes créées par les enfants





Arrosage des semis
 


Les enfants ont également fabriqué des mangeoires pour les oiseaux cet hiver.


 
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Cafécolo : La permaculture au potager


La permaculture, c’est une démarche, une philosophie. Le but est de prendre soin de la nature et des hommes.



Autrement dit : concevoir des cultures, des lieux de vie autosuffisants et respectueux de l’environnement et des êtres vivants. Comment ? En s’inspirant du fonctionnement des écosystèmes et des savoir-faire traditionnels. Une éthique, et beaucoup de bon sens.


En permaculture, on va s'inspirer de la forêt, on va travailler à recréer un sol fertile, et à l'améliorer au fil du temps. On nourrit le sol (en apportant du compost par exemple), et c'est le sol qui nourrit la plante. On ne laboure plus le sol car le labour détruit la faune qui a besoin d'oxygène en surface. On n'utilise plus d'engrais chimiques qui polluent les nappes phréatiques et détruisent l'humus. On ne laisse pas le sol à nu, on le couvre avec de la matière organique qui le protège du soleil, de la pluie et du vent, et l'agrade progressivement.






 
Le terme de permaculture est un mot-valise issu de l'expression américaine « permanent agriculture » utilisée par l'agronome Américain Cyril G Hopkins qui publia en 1910 Soil Fertility and Permanent Agriculture.
 
Le terme « permanent agriculture » sous-entend des méthodes culturales qui permettent aux terres de maintenir leur fertilité naturelle
 
On les voit fleurir un peu partout, elles représentent une vraie révolution dans notre relation au sol et notre façon de cultiver. Symboles par excellence de l’agroécologie mais surtout de la permaculture , elles n’en sont pourtant qu’un élément parmi d’autres. Elles représentent un espace riche et vivant, résistant à la sécheresse, à l’excès de pluie, un espace multidimensionnel extrêmement productif qui peut même être auto-fertile.
 
L’observation et l’imitation de la Nature nous ouvre de nouvelles portes délivrées du travail du sol, des intrants chimiques et du pétrole, pour une agriculture non plate, non linéaire, vivante et qui crée de la fertilité.
 
C’est Emilia Hazelipp qui semble la première avoir importé la culture sur butte en France. S’inspirant des travaux de Masanobu Fukuoka et de Marc Bonfils, elle a créé ce qu’elle appelle les jardins "synergétiques" : sous forme de buttes, sans travail du sol, systématiquement recouvert de paille, des "chemins de culture" aux formes rondes et serpentiformes ou gambades joyeusement une armée de canards coureurs se délectant des limaces.





Tout d’abord, elle évite de se baisser. Quel jardinier ne s’est pas plaint que la terre était basse? La hauteur varie suivant les climats, les besoins, les cultures, la hauteur de la personne qui aura à se baisser. On peut aussi rajouter des bordures en bois qui tiendront la butte dans le temps.
  



 
 
Le non travail du sol. Cette capacité alléchante est permise justement par le paillage et la présence forte de la multitude silencieuse, ces jardiniers de l’ombre qui humifient (humidifient aussi d’ailleurs), brassent, mélangent, complexifient et transforment les différents horizons du sol. Ces derniers ne sont jamais dérangés par un quelconque bêchage, même superficiel, et le processus complexe et vital d’aggradation (le contraire de dégradation : accumulation de nutriments et d’éléments) peut se dérouler jusqu’au bout.
 
 
La multiplication de microclimats. Suivant l’orientation de la butte (N/S, E/O) on aura des versants plus secs, humides, ombragés, ensoleillés, exposés aux vents dominants, chauds, froids, ce qui permettra d’ajuster au mieux les plantes suivants leurs exigences. De plus le microclimat en sommet et bas de la butte ne sera pas le même. On privilégiera par exemple des plantes grandes et exigeantes en sommet (maïs, courgettes) ou plutôt des plantes frugales en milieu et bas de pentes (oignons, fraises).
 
  
L’augmentation de la surface de culture. On passe du 2D à la 3D : la surélévation de notre surface de culture multiplie la surface de plantation. On peut se permettre une grande diversité de végétaux par m² et donc multiplier par là même les associations, rotations, engrais-verts, … et les rendements. Un exemple d’agriculture dite "bio-intensive".
 
  


 
 
Dans tous les cas, la création des buttes est le moment le plus important de la mise en place du jardin. La largeur idéale d’une butte est d’environ 1,20m. Au-delà d’1m40, il peut devenir difficile de travailler. A moins d’1m, la butte n’est plus assez large pour créer un écosystème. 1m20 permet de travailler sans marcher sur les buttes, sans fatigue.
 
Les buttes sont espacées par des allées de 30 à 50cm de large. 30cm représentent la longueur d’un pied moyen, 50cm permettent par exemple de travailler à genoux. A chacun de déterminer s’il souhaite plus ou moins de confort. En récupérant la terre de surface des allées, on accroît la profondeur de terre arable. D’autant plus si on a pratiqué un double bêchage. On peut atteindre ainsi 60cm de terre meuble dès la première année.
 




Il est inutile de chercher à obtenir une butte trop haute. Si la pente devient trop forte, on aura des problèmes d’érosion. 50cm de hauteur entre le fond des allées et le haut de la butte sont un maximum.
 
La forme convexe, arrondie de la butte permet d’augmenter la surface de feuilles des plantes cultivées, et donc la photosynthèse. Inversement, la plus grande profondeur de terre arable permet aux racines de se développer verticalement, et donc de planter un peu plus serré qu’en potager traditionnel. De plus, il est possible de planter en quinconce, ce qui permet de densifier encore la plantation. 
 
 
  







La butte étant située en hauteur, les éventuelles inondations ne concerneront que les allées, et la terre des buttes sera particulièrement bien drainée.
 
En revanche, en période de sécheresse, l’infiltration des précipitations se fait au niveau des allées, ce qui permet à la butte d’être mieux irriguée en profondeur. Ceci permet aux racines des plantes de se développer autant que possible.
 
En climat très sec, on peut inverser la forme du haut de la butte, jusqu’à la rendre concave, pour retenir mieux l’eau.




Robert Morez, ingénieur agronome est un ancien du CIEPAD (Carrefour international d’échanges de pratiques appliquées au développement), et un pionnier de l’agroécologie. Il a notamment beaucoup travaillé avec Pierre Rabhi.





Cette technique a été mise au point par Patricia Lanza, une jardinière Américaine ne sachant comment se débarrasser des déchets de son restaurant et du jardin.







En réalisant une butte, nous favorisons la reconstitution d'humus en utilisant des matériaux naturels. Cela contribue à restaurer et maintenir la fertilité des sols. Dans un souci d'autonomie et d'économie, les matériaux utilisés sont issus de ressources locales disponibles sur place.


La présentation en PDF ICI



En savoir plus (par thèmes) :


 
  
 
 
 
 
 
  • Les synergies
 
 
 
  • Potagers en carrés et petits potagers
 
 
 
 
 
 
 
 
 
  • Le compost et le paillage
 
Faire son compost (PDF 13 pages)
 
 
 
 
 
 
 
 
  
 


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Cafécolo : Premiers pas vers le zéro déchets




Un échange sans tabou

Emmanuelle Deschamps, Vice- Présidente de l'association Breuillet Nature a su le 29 avril dernier, dans le cadre du traditionnel cafécolo de Breuillet Nature animé les échanges et partagé sa passion sur le thème des "premiers pas vers le zéro déchets".

Sans pudibonderie, tous les aspects d'une démarche vertueuses au quotidien vers le zéro déchets ont été abordés dont ceux se rapportant aux substituts des tampons hygiéniques et des couches jetables dont les effets négatifs sur la santé et l'environnement ont été rappelés : Les serviettes hygiéniques lavables.

L'intérêt de produits de beauté et de produits d'entretien naturels a été souligné en invitant les participants à consulter le blog de l'association : (Les éco gestes).

Le recours aux sacs en tissu et aux bocaux en verre pour la suppression des emballages, se tourner vers des circuits courts (Producteurs locaux et circuits courts) et les producteurs locaux permettent, non seulement de limiter le suremballage, mais aussi de favoriser l'économie locale.



 Au cours du débat, un participant présenta les gestes au quotidien pour la réduction de ses déchets comme un vote de tous les jours.



➤ Le témoignage de la famille "Greener Family"

Carole et Julien, accompagnés de leurs deux enfants, témoignèrent avec talent de leur expérience de deux ans sur le chemin du zéro déchets en faisant valoir "réduire ses déchets et être heureux c'est finalement facile", titre de l'ouvrage qu'ils viennent décrire (https://greenerfamily.fr/). 💚💚💚



➤ Le zéro déchets, un retour au passé au service d'une modernité maitrisée

Chacun arriva au constat d'évidence que le zéro déchets permet de réduire les dépenses des ménages et des collectivités et contribue à préserver la planète. L'exemple de l'obstruction des réseaux d'assainissement par les lingettes, les cotons tiges et les tampons hygiéniques obligeant de couteux travaux de réparation restera dans les esprits.






Tout d'abord c'est dépasser le : « On fait déjà ». Effectivement on fait déjà un peu de recyclage, on fait un peu de réutilisation, mais ce n'est pas suffisant. Il ne s'agit pas d'augmenter notre efficacité, il s'agit véritablement de changer de modèle économique. Donc il faut aller au-delà. On peut pour cela expérimenter, mais il ne suffira pas d'expérimenter. Il faut aller généraliser les bonnes pratiques sur l'ensemble des acteurs, sur l'ensemble des territoires et pour l'ensemble des citoyens. Il s'agit aussi de travailler dans la durée.


Enfin, il s'agit aussi de travailler sur des proximités, travailler avec des acteurs de proximité sur des boucles courtes, sur des boucles de proximité, pour favoriser les meilleures pratiques locales. Et puis pour terminer, il s'agit de passer d'une économie de la quantité à une économie de la qualité. Passer du jetable, au durable.
Pour éviter d’alourdir nos poubelles, il est important de se poser quelques questions avant d’acheter un produit. Faut-il le choisir neuf ou d’occasion ? Est-il vraiment nécessaire de l’acheter ? Puis-je l’emprunter ou le louer ?
 
  • Préférer cabas et paniers pour les courses
Les cabas sont beaucoup plus solides que les sacs de caisse à usage unique et sont réutilisables de nombreuses fois. Les sacs jetables ne sont utilisés en moyenne qu’une vingtaine de minutes avant d’être jetés et une partie seulement est réutilisée (comme sac de poubelle, par exemple).

  • Choisir les produits sans suremballage
L’important, c’est le produit, pas l’emballage ! Entre deux produits comparables, choisissons celui dont le poids d’emballage a été réduit par le fabricant. Et n’oublions pas que l’esthétique de l’emballage ne garantit pas la qualité du produit mais en accroît sûrement le prix ! On peut aussi choisir les produits concentrés ou les écorecharges qui sont encore trop peu adoptées par les consommateurs. Elles sont souvent disponibles pour les produits d’entretien, les cosmétiques et certains produits alimentaires.

  • Choisir les produits au détail ou en vrac
Fruits et légumes au détail, fromages et charcuteries à la coupe, légumes secs, céréales, vis et clous en vrac… : il y a de nombreuses manières d’éviter certains emballages tout en payant souvent moins cher. Si nous achetons des fruits et des légumes frais issus de l’agriculture biologique en grandes surfaces, ils seront inévitablement emballés pour garantir leur qualité biologique et ne pas risquer d’être mélangés avec d’autres fruits et légumes non biologiques.

  • Choisir la bonne contenance
Produits ménagers non rechargeables, fromage en portion individuelle, produits vendus par toutes petites quantités… Ces types de conditionnement, qui multiplient les emballages, prolifèrent. Pourtant, dans de nombreux cas, nous pouvons privilégier des contenances plus grandes, utiliser des contenants réutilisables (boîtes à goûter pour les enfants...) pour produire moins de déchets et économiser les matières premières nécessaires à la fabrication des emballages. Nous économiserons aussi de l’argent !

  • Choisir des produits durables et réparables
Un meuble, un téléviseur, un ordinateur… Ces achats sont loin d’être anodins pour notre budget. Et pourtant, nous préoccupons-nous vraiment de la durée de vie de ces équipements ? Être à la mode ou à la pointe de la technologie, certes… Mais avec modération… Acheter d’occasion, emprunter, louer… Pourquoi acheter neufs des objets qui ne nous serviront que peu de fois ? De nombreux sites nous offrent aujourd’hui la possibilité de trouver des objets d’occasion qui nous conviennent. Des magasins de location de courte durée se sont également développés.

  • Penser aux « cadeaux dématérialisés »
Un abonnement de cinéma ou une séance chez l’esthéticienne, un vol en parapente ou un séjour en gîte rural : plus original qu’un objet « cadeau », au moins il ne finira pas au rebut.

  • Choisir des produits avec un logo environnemental
Les logos environnementaux permettent de repérer les produits plus respectueux de l’environnement, qui minimisent leurs impacts environnementaux au cours de leur cycle de vie. Plusieurs centaines de produits sont déjà référencés… alors identifions ces logos pour guider nos choix au quotidien.

  • Comprendre à quoi sert l'éco-participation
Depuis novembre 2006, les déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE), tout comme les lampes basse consommation doivent être rapportés en magasin ou à la déchèterie pour être dépollués puis recyclés.
C'est pour financer les coûts de collecte, de réemploi, de dépollution et de recyclage que vous payez une « éco-participation » à l'achat d'un appareil neuf.
Elle est indiquée sur les étiquettes, séparée du prix du produit.
 
 
 

À télécharger

 


Etre éco citoyen à la maison (ADEME)
Etre éco citoyen au bureau (ADEME)
Guide des éco responsabilités au bureau
Les logos environnementaux sur les produits (ADEME)
La durée de vie des déchets dans la nature (poster)

>> Eco-gestes faciles à découvrir


Eco-gestes au féminin
Le danger des lingettes
Le gant de toilette, une vraie bonne idée
Les serviettes hygiéniques lavables



Sites et blogs à visiter

http://www.casuffitlegachis.fr/
http://www.serd.ademe.fr/
https://www.zerowastefrance.org/fr/la-demarche-zero-waste



 
La Greener Family : La Greener Family est dans une démarche qu’elle qualifie plutôt d’éco-frugale. Limiter les déchets et adapter sa consommation, oui, mais sans pour autant que cela se fasse au détriment du bien-être familial.  
 
Consommons sainement Aline, une étudiante en Environnement à La Sorbonne et depuis près de trois ans, elle s'intéresse à ce qu'elle appelle la « micro-écologie », celle de nos gestes de tous les jours.

Zero Waste Home : le blog de Béa Johnson, catapultée "papesse" du Zéro Déchet par le New York Times, autre incontournable
 
Lovely and Cheap : Idées bricolage, décoration et cuisine et recettes Zéro Déchet

La Transition des Castors Manu et Sophie vous présentent le journal (drôle et bien écrit) d'une famille citadine en quête de sens et de nature.

Comme un gardon est un blog personnel consacré à l'art de vivre au naturel.

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➤➤ En savoir plus : maison, jardin, bureau ...



N'hésitez pas à nous faire part de vos éco gestes au quotidien  ICI

 








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