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Forum des Associations 2017


Le Forum des Associations aura lieu le samedi 9 septembre de 10h à 17h30 au Gymnase François Ruiz.

Venez nombreux !!!













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Claude Bourguignon - La microbiologie des sols


Deux vidéos pour comprendre la biologie des sols












Cet exposé rapide permet notamment de comprendre en quoi consiste un sol en bonne santé et de faire connaissance avec les différents acteurs qui favorisent l'homéostasie de la terre.



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Tout savoir sur l'ail (ou les aulx)



L’ail, ail commun ou ail cultivé (Allium sativum) est une espèce de plante potagère vivace monocotylédone dont les bulbes, à l’odeur et au goût forts et à la saveur piquante, sont souvent employés comme condiment en cuisine.

            Une tête d’ail se compose de plusieurs caïeux ou gousses d’ail.
L’ail est connu depuis les temps les plus reculés pour ses vertus médicinales.
            Hippocrate classait l’ail parmi les médicaments sudorifiques, assurant qu’il était « chaud, laxatif et diurétique ».
            Grâce aux croisés, il fut considéré comme la panacée en Europe, même contre la peste et les possessions démoniaques (Les têtes d’ail agitées devant les vampires ou Dracula…).


            L’une des sauces médiévales les plus appréciées était la « sauce d’aulx », qui alliait l’ail pilé au persil et à l’oseille, pour accompagner les poissons, ou au vinaigre et à la mie de pain, pour les grillades.

 

 

A. Description


 

Plante herbacée, bulbeuse et vivace assez grande à nombreuses feuilles engainant le bas de la tige. Elle mesure 5 à 12 cm de hauteur.
 

            L’inflorescence est rare chez beaucoup de cultivars et n’apparait qu’occasionnellement en cas de stress. Elle est enveloppée d’une spathe en une seule pièce tombant assez rapidement. Les fleurs sont groupées en ombelles. Assez peu nombreuses, elles sont de couleur blanche ou rose et s’épanouissent en été.


            Le fruit est une capsule à 3 loges, mais celle-ci est très rarement produite et la hampe florale donne plus souvent naissance à des bulbilles florales sauf pour les cultivars originaires d’Asie centrale et du Caucase qui sont proches du type sauvage.


            La multiplication végétative est plutôt la règle par le biais des bulbes formés à la base de la tige. Ce sont des bulbes composé de 3 à 20 bulbilles (gousses) arquées appelés caïeux. Chacun est entouré d’une tunique parcheminée et le groupe d’un même pied est lui-même inclus dans une tunique identique à multiples couches.





            B. Variétés



La classification traditionnelle distingue les cultivars selon des critères morpho-physiologiques en fonction de leur période de végétation et de la couleur de la tunique du bulbe et des bulbilles.

            – L’ail d’automne est planté de septembre à novembre, c’est de l’ail blanc ou violet qui est souvent plus précoce mais supporte moins bien le froid. Il produit très rarement des hampes florales. La récolte s’étale sur deux mois de mi-avril à mi-juin pour la récolte en frais et de mi-mai à mi-juillet pour la récolte en sec. Il se conserve jusqu’en décembre-janvier.
           

 – L’ail de printemps est planté entre décembre et janvier avec un mois en plus ou en moins selon les variétés et le climat et parfois même jusqu’en mars. Lui aussi ne produit que très rarement des hampes florales. C’est de l’ail rose qui se récolte presque toujours en sec en juillet. Il se conserve jusqu’en mars-avril de l’année suivante.
           
– L’ail à bâtons est dit alternatif car pouvant être planté de novembre à février. Il produit couramment des hampes florales. Ce sont des ails roses récoltés généralement en sec de la mi-juin à la mi-juillet.

 
Chacun des groupes comporte ses propres cultivars, en grande partie cultivés dans les régions d’Europe méridionale.

Actuellement près de 130 cultivars sont inscrits au Catalogue européen des espèces et variétés et près de 35 au Catalogue officiel français.


Dans le cas de la France, en fonction du terroir où elles sont cultivées et de leur couleur spécifique, ces variétés sont parfois labellisées :
– Ail blanc de Lomagne (Midi-Pyrénées), IGP
– Ail d’Auvergne
– Ail de Cherrueix (Bretagne).
– Ail de la Drôme, IGP
– Ail de Provence
– Ail fumé d’Arleux (Nord-Pas-de-Calais, demande d’IGP en attente) ;
– Ail rose de Lautrec (Midi-Pyrénées), IGP et Label rouge
– Ail rose du Var (synonymes : Rose de Brignoles ou Moulinen )
– Ail violet de Cadours (Midi-Pyrénées)

 






 



C. Culture



 
La plante aime les sols légers, profonds, riches en éléments nutritifs anciens et bien drainés. Les semences sont enfouies à 3-5 cm de profondeur, les plants espacés de 10-15 cm et les lignes espacés de 25-30 cm. Les bulbes d’ail pourrissent dans les sols lourds et glaiseux, surtout s’ils restent humides. Il ne faut pas cultiver dans les sols organiques ni utiliser de fumiers frais, cela les fait pourrir. L’ail préfère les engrais granulaires minéraux. Ne jamais rechausser les bulbes d’ail, la surface du bulbe doit se trouver à l’air. Utiliser les parties extérieures pour la plantation et le centre pour la consommation.

            En France, on peut le planter à partir de mai. Dans les régions plus chaudes, la plantation peut se faire jusqu’en automne si elle est faite dans un sol qui se drainera bien en hiver. Les plantations automnales donnent de meilleures récoltes.

A la fin de l’été, « nouer » le feuillage (le coucher sur le sol) afin de faire mûrir les bulbes et d’augmenter la récolte.
Les gousses des épiceries sont souvent traitées aux anti-germinatifs et ne peuvent donc pas être replantées.

 

 
 

D. L’ail rocambole


 

L’ail rocambole (Allium scorodoprasum L. 1753) est une plante herbacée, haute de 20 à 40 cm, vivace par son bulbe et ses bulbilles floraux.

Feuilles à limbe allongé, tubulaire, naissant toutes du bulbe, à gaines membraneuses, embrassantes, emboîtées les unes dans les autres. L'odeur, forte en soufre, se développe dès que les tissus sont écrasés.

La tige florale est contournée en spirale en sa partie supérieure et se termine par une inflorescence renfermées avant la floraison dans une spathe écailleuse. Les fleurs sont blanchâtres ou rosées, groupées, mêlées à des bulbilles. Lorsque la tige sèche à l'automne, elle plie et amène les bulbilles jusqu'au sol où elles s'enracinent.

Son bulbe est formé de caïeux (gousses), ovoïdes, oblongs, comprimés latéralement, un peu arqués et renfermés dans une tunique commune.

L'ail rocambole se cultive comme l’ail commun. Il apprécie une terre bien drainée, légère et sans fumure récente (depuis au moins 1 an). Installez-le dans un endroit ensoleillé, là où vous n'avez pas cultivé les années précédentes de légumes de la même famille (échalote, oignon et poireau). Si votre terre est très humide, ajoutez un peu de sable à votre terre et plantez l'ail sur des buttes de 10 à 15 cm de haut. Cette culture sur buttes facilite l'écoulement de l'eau et permet également d'augmenter légèrement la température du sol. L’ail rocambole se plante au printemps, de mars à mai.

La plantation se fait à 25 cm en tous sens. Creusez un trou (3 fois le volume de la motte), placez la motte, et recouvrez de terre. Tassez et arrosez légèrement.

Binez et sarclez, surtout au début de la culture. Arrosez uniquement en cas de sécheresse vers le mois de mai.

A noter : l’ail rocambole est moins sensible que l’ail commun aux maladies, ravageurs ou à l’excès d’humidité. Attention, l'ail rocambole disparaît au début de l'été et ne repousse qu'en automne.

Certaines variétés d'ails cultivés du groupe I dit "à tige dure" portent aussi parfois le nom de rocambole par analogie mais leur hampe florale n'est jamais consommée.

 
Toutes les parties de l'ail rocambole se consomment, en effet, on pourra consommer les bulbilles aériens, les tiges, les feuilles et les bulbes souterrains.

 L'ail rocambole est souvent cultivé comme une vivace au potager, on consomme donc le plus fréquemment les bulbilles aériens en laissant le bulbe souterrain en place pendant plusieurs années au potager.

 Mettez les bulbilles aériens récoltés à sécher comme de l'ail commun sur un journal, dans un endroit sec et tempéré exposé à la lumière mais à l'abri des rayons du soleil.  

 
 
 
 

E. L'ail des ours

 
 
 
L'ail des ours (Allium ursinum), également appelé ail sauvage ou ail des bois, est une plante herbacée vivace de la famille des Amaryllidaceae.
 
C'est une plante de sous-bois frais et ombragés, à fleurs blanches de 20 à 50 cm de hauteur. Lorsque son feuillage est légèrement froissé, elle dégage une forte odeur caractéristique d'ail. C'est une plante sociale qui forme parfois de vastes colonies dans les sous-bois frais ou le long des ruisseaux. Les feuilles apparaissent en février-mars et les fleurs d'avril à juin. La période de la récolte se termine avec les premières fleurs.
 
Il a été très utilisé en Europe et en Asie. On peut manger son bulbe et ses feuilles comme légume ou condiment. Il est excellent cru dans les salades. Ses feuilles se préparent sous forme de pesto et soupe ou comme épice dans des salades, des tisanes. On peut le cuire comme des épinards, le consommer sur des tartines, ou encore dans du yaourt nature. On en fait enfin un beurre assaisonné pour les grillades.
 
Durant les quelques semaines de floraison, qui ont lieu d'avril à juin, l'ail des ours constitue une source de nourriture importante pour de nombreux insectes pollinisateurs. Riche en nectar et en pollen cette plante mellifère présente un intérêt apicole non négligeable.
 
On utilise le bulbe dans des : teintures, sirops, décoctions, jus, cataplasme de pulpe, essences. Il est conseillé de l'utiliser de préférence cru pour préserver la vitamine C. L'essence est utilisée comme rubéfiant en cas de rhumatismes et comme désinfectant de l'atmosphère intérieure. Les feuilles fraîches peuvent être utilisées comme épice, coupées menu comme de la ciboulette ou du persil et mises sur du pain, sur les soupes, les sauces, les salades et les plats à base de viande. Ceci est approprié pour les diarrhées chroniques et aiguës, mais également en cas de constipation lorsque celle-ci est due à des crampes internes ou à un relâchement de l'intestin.
 
 
Dangers de confusion
 
Avant floraison, l'ail des ours peut être confondu avec le muguet de mai ou le colchique d'automne, qui sont tous deux très toxiques (éventuellement mortels). La distinction peut facilement se faire grâce à l'odeur alliacée dégagée par les feuilles froissées de l'ail des ours uniquement, ainsi que par la consistance des feuilles, coriaces chez le muguet et encore plus chez le colchique.
 
 Autre risque de confusion : certaines variétés d'arum peuvent pousser mêlées à l'ail des ours. L'arum est très toxique (éventuellement mortel). Or les jeunes feuilles d'arum présentent une forme et une couleur identiques à celles des jeunes feuilles d'ail des ours, le risque de confusion est donc important. Les deux variétés se distinguent uniquement par le dessin des nervures, parallèles pour l'ail des ours et pennées pour l'arum. En outre les feuilles d'arum froissées ne dégagent pas d'odeur alliacée. En grandissant, la feuille d'arum prend une forme caractéristique permettant de la distinguer plus aisément de la feuille d'ail des ours.
 
 
Culture
 
L'ail des ours se multiplie par division des bulbes ou par semis.
Par division de bulbes : en octobre, prélevez quelques bulbes là où ils sont nombreux (jamais avant 3 ou 4 ans après le semis), et replantez-les, à mi-ombre, tous les 20 cm.
 
Par semis : La récolte des graines d'ail des ours se fait en juin ou juillet, lorsque les ombelles sont à maturité.
Coupez-les avec leur pédoncule.
Faites-les sécher dans un local frais, sec et aéré, puis battez-les au-dessus d'une table, pour récupérer les graines.
Semis à l'ombre ou à mi-ombre, en sol frais, plutôt lourd, très riche en humus et terreau de feuilles, en sachant que c'est une plante envahissante.
Semez très clair en juillet, dans un sol bien préparé, enrichi de compost.
Recouvrez les graines d'un centimètre de terreau.
Arrosez à la pomme chaque semaine, jusqu’en septembre.
N’éclaircissez que la 2e année, à 20 cm, et profitez-en pour consommer les jeunes plants retirés.
 
L’ail des ours entre en dormance l’été pour réapparaître au printemps suivant.
 
On ne connaît aucun ennemi à l’ail des ours, à part les ours qui aimeraient la consommer après leur longue hibernation.
 
Vous pouvez commencer la récolte des feuilles et des fleurs l’année qui suit le semis, en avril, mai et juin, mais attendez 3 ans pour commencer à prélever les bulbes.
 
Les bulbes se conservent une semaine. Les fleurs et les feuilles doivent se consommer très fraîches.
 
Vous pouvez congeler les feuilles : lavez-les et laissez-les ressuyer sur un papier essuie-tout avant de les ranger dans une boite ou un sachet spécial congélation.
 

 
 
 

F. En cuisine



  
 
Ainsi, non seulement, l’ail relève les plats tout en ayant un apport calorique presque nul, mais en plus, il est  diurétique. Riche en fructosanes et en potassium, il stimule le métabolisme. Autrement dit : deux en un, ce petit aliment magique contribue à la fois à vous procurer un sentiment de satiété, ainsi qu’à éliminer. Un ingrédient indispensable si vous envisagez une cure détox, par exemple, malgré ses effets dévastateurs sur l'haleine
 


Remerciez aussi ses antioxydants, notamment le sélénium, qui aident la peau à se protéger contre les méfaits du soleil. L’ail est également très riche en vitamine C, indispensable pour l’énergie, et en vitamine B6, qui favorise une bonne gestion du stress – grand responsable du vieillissement. Ce n’est sans doute pas un hasard si l’ail fait partie des indispensables du régime méditerranéen, réputé pour ses centenaires en pleine forme.

 
Dernier petit conseil pour vous éviter des effets secondaires indésirables : si vous le digérez mal, commencez par l’absorber cuit avant de progressivement passer au cru. Enfin, n’oubliez jamais d’enlever le germe vert qui se trouve au milieu.

 

L’ail : cru ou cuit?
 
 L’enzyme que l’on retrouve dans l’ail et qui permet la formation de l’allicine et des autres composés sulfurés est désactivée par la chaleur. Selon le mode et le temps de cuisson de l’ail, les composés sulfurés formés seront différents et la quantité d’antioxydants pourra diminuer. Les propriétés de l’ail cru seraient ainsi supérieures à celles de l’ail cuit. Un truc : ajouter l’ail 20 minutes ou moins avant la fin de la cuisson afin de préserver le plus possible la qualité de ses composés actifs.

 
Attention : consommé en trop grandes quantités, l’ail peut entraîner des brûlures gastriques.
 






 

 G. Des vidéos






















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Au potager



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Les plantes bio-indicatrices - Gérard Ducerf



L'observation de la végétation fournit de nombreuses indications sur le sol, sa qualité, sa structure, sa composition, son PH et sur la disponibilité des nutriments. Et donc sur les possibilités de culture, de construction, les démarches à effectuer pour équilibrer les sols ou les enrichir si nécessaire. Il est toujours préférable de choisir les plantes adaptées au terrain et non l'inverse. 

Le sol est un énorme réservoir de graines de différentes variétés. Ces graines ne germent pas tant que des conditions particulières ne sont pas réunies. Elles sont dites "en dormance".

Selon l’état du sol, certaines variétés vont sortir de cette dormance pour germer… C’est ce que l’on appelle « la levée de dormance ».

A noter que d’une année sur l’autre, selon notamment :

  • les conditions climatiques
  • le travail du sol
  • les fumures apportées
 
La flore spontanée peut être radicalement différente…

Cette flore est constituée de différentes espèces que l’on qualifiera de plantes bio-indicatrices, leur besoins spécifiques ayant été préalablement définis, elles permettront de donner des indications sur le sol :

  • sa structure (compact, aéré…)
  • sa texture (granulométrie des particules réparties en trois catégories : argile, limon et sable)
  • son pH
  • les pratiques humaines présentes ou passées (ex : sol labouré, piétiné etc…)
  • l’activité des micro-organismes (bactéries, champignons), qui rendent assimilables les éléments du sol par les plantes

 
À ce jour environ 150 plantes ont été étudiées sérieusement.  

Il y existe trois types de plantes :

  • Celles qui indiquent un excès
  • Celles qui indiquent une carence
  • Celles qui servent d’indicateur de la vie microbienne du sol


Pour être considéré comme indicatrice, une plante doit être en nombre suffisant (5 à 10 pieds par mètre carré), elle doit être dominante par rapport aux autres espèces présentes.


Quelques exemples:

Un sol hydromorphe

C’est un sol régulièrement engorgé (saturé) en eau. Dans un sol hydromorphe, l’eau chasse l’air (donc l’oxygène) : l’activité bactérienne aérobie diminue jusqu’à disparaître totalement.
Une plante bio-indicatrice d’un sol hydromorphe est la Renoncule Rampante.

 



Un sol tassé (compacté)

Dans un sol tassé, l’air (donc l’oxygène) ne peut plus circuler, l’activité bactérienne aérobie diminue.
Une plante bio-indicatrice d’un sol tassé est le Grand Plantain.



 

Un sol pauvre en argile et en matière organique

Une plante bio-indicatrice d’un sol pauvre en argile et en matière organique est la Spergule des champs.
 



Un sol asphyxié

L’apport excessif de matière organique animale (ex : compost de fumier de volaille), associé à l’hydromorphisme provoque une pollution aux nitrites et une véritable asphyxie du sol.
Une plante bio-indicatrice d’un sol asphyxié est le Rumex à feuille obtuses.

 

 
 

Liste des principales plantes bio-indicatrices :


Nom
Lieu
Indication
Ail des vignes
Vignes et Vergers
Tassement et compactage des sols limoneux provoquant des anaérobioses, carence en potassium bloqué, fort contraste hydrique, érosion
Amarante blanche
Champs et cultures irrigués, amendés avec des engrais solubles
Salinisation des sols par utilisation de produits chimiques solubles, ou excès d’irrigation en période chaude, contraste hydrique et forte chaleur estivale
Amarante réfléchie
Vignes et vergers dont le bois de taille est broyé; cultures amendées ou fumées
Excès de N et K apport trop important d’engrais ou de MO. En réalité les éléments N et K sont mobilisé au printemps par les bactéries pour décomposer les bois de taille, sont restitués en automne
Arum d’Italie
Vignes, vergers avec broyage des bois de taille
Évolution des sols riches en bases vers la forêt par excès de Mo d’origine végétale, carence en MO d’origine animale
Asperge à feuilles aiguës
Vignes et vergers installés depuis longtemps sur une même parcelle
Évolution vers la forêt par excès de Mo d’origine végétale, carence en MO d’origine animale
Blette maritime
Culture intensive, vigne, verger
salinisation des sols par utilisation de produits chimiques solubles, ou excès d’irrigation en période chaude
Bourse à pasteur
Prairies, Cultures, vignes, vergers
Variation hydriques importantes sur terrains limoneux ou sableux, sol compactés et pH élevé, blocage de P et K sur les sols riches en bases et compactés
Brome mou
Champs cultivés et fumés, vigne et verger
Engorgement en eau et en MO d’origine animale, asphyxie de la vie microbienne, excès de N et K par des apports d’engrais solubles, fumiers non compostés
Brome stérile
Terrains limoneux ou sableux vigne verger
Excès de MO d’origine végétale, compactage des sols gorgés d’eau, pauvreté en argile des sols limoneux donnant des terrains battants, fort contraste hydrique
Camomille matricaire
Cultures vignes et verger
Tassement et compactage, pH élevé et excès de MO ou d’azote minéral provoquant des anaérobioses ; saturation du CAH des sols riches en bases et en azote d’origine chimique
Carotte sauvage
Culture, vigne, verger
Richesse du sol en bases; compactage des sols limoneux; forts contrastes hydriques: plante thermophile
Chardon à capsules grêles
Cultures vignes vergers
Anaérobiose par compactage et pH élevé avec blocage du phosphore; sécheresse et température estivale élevées
Chardon commun
Prairies d’élevage amendées, cultures, vignes vergers
Saturation du CAH par excès de MO, d’engrais azotés ou d’épandage de fumiers non compostés: blocage de P; Saturation naturelle du CAH par un pH trop élevé
Chénopode blanc
Cultures amendées et fumées, vigne, vergers
Excès d’épandage de MO animale non ou mal compostée; travail des sols par temps trop sec, contraste hydrique sévère sur sols nitratés: Plante nitrophile
Chiendent pied de poule
Cultures intensives, vignes verges
Perte d’humus déstructuration des argiles par les intrants chimiques; compactage des sols en zone méditerranéenne ; fort contraste hydrique: plante thermophile
Coquelicot
Cultures vignes et verger
Brusque remontées de pH quel qu’en soit le niveau initial (acide alcalin) ; contraste hydrique ; humidité hivernale et sécheresse estivale
Digitaire distique
Cultures vignes et verger
Richesses des sols en potasse et en azote; engorgement en eau; tassement et compactage provoquant des hydromorphismes et des anaérobioses; excès d’irrigation
Diplotaxis à feuilles ténues
Culture, vigne, verger du sud de la France
Richesse des sols en bases et en azote ; blocages par un pH élevé; compactages des sols limoneux ; saturation du CAH
épilobe à 4 angles
Cultures vignes vergers
Engorgement en eau et en MO d’origine végétale des sols nitraté provoquant des hydromorphisme
épilobe hirsute
Cultures vignes vergers
Engorgement en eau et en MO provoquant des hydromorphismes
érodium bes de grue
Cultures, vignes, vergers
Compactage des limons ; désaturation du CAH ; baisse de l’activité biologique, donc de la fertilité des sols
Euphorbe réveille matin
Cultures vignes vergers maraîchage
Traumatismes des sols brûlés par le soleil ou intoxiqués par des polluants chimiques; érosion des sols laissés nus en été ou en hiver: Plante caractéristiques des cultures maraîchère et des plantations
Fausse épervière
Cultures vignes et verger
Compactage des sols riches en bases, à pH élevés, provoquant des anaérobioses ; forts contrastes hydriques ; érosion
Fausse rouquette
Culture , vigne, verger
Richesse des sols en bases et en azote disponible ou non pour les cultures; blocages par un pH élevé; compactage des sols
Folle avoine
Cultures amendées et fumées, vigne, vergers
Excès de N et K dans des sols à pH élevés.
Fumeterre officinal
Cultures vignes vergers maraîchage
Engorgement en MO et richesse en bases
Garance voyageuse
Cultures vignes vergers
Engorgement des sols riches en bases, en M.O d’origine végétale ; carence en MO d’origine animale ; évolution vers la forêt
Géranium à feuille ronde
Cultures vignes vergers excédentaires en azote
Excès d’azote chimique ; excès de MO d’origine végétale en AB
Géranium colombin
Cultures vignes vergers excédentaires en azote
Excès d’azote chimique ; excès de MO d’origine végétale en AB
Géranium découpé
Cultures vignes vergers
Excès d’azote chimique ; excès de MO d’origine végétale en AB
Géranium herbe à Robert
vignes vergers
Richesse en MO d’origine végétale ; évolution vers la forêt ; sol frais et riche
Géranium mou
Cultures vignes vergers
Excès d’azote chimique ; excès de MO d’origine végétale en AB
Gnaphale des marais
Cultures vignes vergers
Engorgement des sols en eau et en Mo provoquant des hydromorphisme avec formation de gley et des anaérobioses complètes par asphyxie de la vie microbienne
Grand plantain
Cultures vignes et verger sol tassés, lieux de passage des machines
Tassements et compactages provoquant l’anaérobiose des sols
Grande bardane
Cultures, vignes, vergers
Engorgement du sol en MO d’origine végétale bloquée et non disponible, évolution vers la forêt, tassement et compactage des sols par le bétail
Grande marguerite
Cultures vignes et verger
Carence en MO d’origine animale, richesse en MO d’origine végétale sur les sols contenant des bases
Grande prêle
Cultures intensives, vignes et prairies d’élevages humides
Instabilité des sols très argileux et très humides; présence d’une nappe d’eau
Gresse hirsute
Cultures vignes et verger
Richesse en bases des sols pH élevé provoquant des blocages du phosphore ; compactage provoquant des anaérobioses
Gresse sans feuille
Cultures vignes et verger
Richesse en bases des sols pH élevé provoquant des blocages du phosphore ; compactage provoquant des anaérobioses
Herbe aux chantres
Cultures vignes vergers
pH élevé ; blocage des oligo élément, de P et de la MO ; tassement, compactage ; engorgement en MO des sols basiques provoquant des anaérobioses
La soude
Cultures vignes vergers
Salinisation des sols par les engrais chimiques et les excès d’irrigation en période chaude
La vigne Blanche
Vignes et verges anciens en cultures depuis de nombreuses années
Excès de MO d’origine végétale: évolution vers la forêt
Laiteron des champs
Cultures vignes vergers
Excès de K ; engorgements du sol en eau, en MO, en azote chimique provoquant des hydromorphismes et des anaérobioses
Laiteron maraîcher
Cultures vignes vergers, maraîchage
Excès de N et de K ; forte fertilisation minérale, et irrigation excessive
Laiteron rude
Cultures vignes vergers, maraîchage
Excès de N et de K ; forte fertilisation minérale, et irrigation excessive
Lamier amplexicaule
Culture intensive, vigne, verger nitraté, maraîchage sur fumés
Excès d’azote et de MO dans les sols riches en bases
Lamier pourpre
Culture, vigne, verger , maraîchage
Engorgement des sols en azote, provenant principalement de la pollution des pluies par les gaz industriels et automobiles. Cet azote est généralement sous des formes non disponibles et non assimilables par les plantes
Lampourde à gros fruit
Cultures vignes vergers du sud de la France
Excès d’azote, tassement des sols provoquant des hydromorphismes et des anaérobioses ; début de salinisation par excès d’irrigation ; pollution par les eaux d’inondation des fleuves et des rivières
Lampourde épineuse
Cultures vignes vergers du sud de la France
Présence de polluants d’origine agricole ou urbaine ; pollution par les eaux d’inondation des fleuves et des rivières ; début de salinisation par excès d’irrigation, remontées de sels dans les sols compactés ; excès d’azote, tassement des sols provoquant des hydromorphismes et des anaérobioses
L’aristoloche
Cultures sur sol profonds et humides, vignes, vergers
Engorgement des sols profonds, en MO, en azote et en eau
Lierre
Vignes et vergers en cultures depuis longtemps en zone méditerranéenne
Excès de MO d’origine végétale: évolution vers la forêt
Liseron des champs
Terrains cultivés et jardin
Saturation du CAH en azote organique ou en azote de synthèse excès de MO ou de nitrate d’ammonium
Liseron des haies
Champs cultures intensives, vignes et vergers
Engorgement en MO d’origine animale sur sols frais et humides provoquant des anaérobioses complètes et la présence de nitrites et de nitrates; engorgement des sols en MO ou en nitrate d’ammonium produisant les mêmes effets: espèces nitrophile
Luzerne
Cultures vignes et verger
Richesse en bases des sols dans lequel le phosphore est généralement bloqué ; compactage important des sols limoneux : la luzerne est une très grande fixatrice d’azote de l’air (600 à 800 Kg par ha et par an), et une excellente plante pour décompacter les sols
Mauves sylvestre
Cultures vignes et verger
Richesse des sols en bases ; engorgement des sols en MO, en azote et en potasse provoquant des anaérobioses
Menthe à feuilles rondes
Cultures vignes et verger ; fossés humides
Engorgement des sols riches en bases, en eau et en MO, provoquant des hydromorphismes avec formation de gley:
Menthe des champs
Cultures vignes et verger ; fossés humides
Engorgement des sols riches en bases, en eau et en MO, provoquant des hydromorphismes avec formation de gley: les graines peuvent lever après des pommes de terre
Menthe pouliot
Cultures vignes et verger
Engorgement des sols en eau l’hiver, et fort assèchement l’été, provoquant des hydromorphismes avec formation de gley. La menthe pouliot indique une zone à nappe d’eau à niveau variable ou fort contraste hydrique
Mercuriale annuelle
Cultures intensives à fort apport de fertilisants
Érosion intense des sols par manque de couverture végétale, hiver comme été provoquant le lessivage de l’azote et de la potasse
Morelle noire
Cultures vignes vergers à forte fertilisation en N et K, maraîchage
Engorgement du sol en MO ; excès de N et de K ; N et K mobilisés au printemps, par les bactéries du sol, pour la décomposition des MO végétales sont libérés à l’automne. Risque de salinisation par excès d’irrigation et/ou de fertilisants minéraux
Mouron blanc
Cultures vignes vergers, maraîchage
Sol riche en MO d’origine végétale, avec une bonne vie microbienne, et aussi une bonne minéralisation, permet une réorganisation de l’azote
Mouron bleu
Cultures, vignes, vergers
Richesse en base, et en azote, indication d’un pH supérieur à 7
Mouron rouge
terrains légers, bien ressuyés et remués
Indicateur de pH acide inférieur à 6
Moutard des champs
Cultures vignes vergers
Excès d’azote, richesse du sol en bases, blocage des fertilisant et de la MO d’origine végétale conduisant à des anaérobioses. Bonne acidifiant et excellent engrais vert sur des sols à pH élevé. Ne pas utilisé sur sols un peu lourd à pH acide catastrophe pour la structure du sol
Muscari à toupet
Cultures vignes et verger
Compactage des sols riches en bases, à pH souvent élevé ; carence réelle ou induite de la potasse, bloquée par manque de vie microbienne aérobie
Muscari négligé
Cultures vignes et verger
Compactage des sols riches plus ou moins riche en bases ; carence réelle ou induite de la potasse, bloquée par manque de vie microbienne aérobie
Ortie brûlante
Cultures maraîchage
Excès de nitrates ou de nitrites, MO d’origine animale, fiente de volailles et guano particulièrement
Oxalis pied de chèvre
Cultures vignes et verger; maraîchage
Érosion intense et lessivage de surface des sols laissés à nu l’hiver et l’été. Fragilité des sols pouvant, par manque de protection, évoluer vers des destruction plus grave : La couverture du sol par l’oxalis est très bénéfique pour le terrain et pour la vie microbienne aérobie
Oxalis raide
Cultures vignes et verger; maraîchage de la zone méditerranéenne
Érosion intense et lessivage de surface des sols laissés à nu l’hiver et l’été. Fragilité des sols pouvant, par manque de protection, évoluer vers des destructions plus graves : La couverture du sol par l’oxalis est très bénéfique pour le terrain et pour la vie microbienne aérobie
Pensée sauvage
Cultures vignes vergers
Acidité des sols ; sécheresse et fort contraste hydrique ; lessivage et érosion des sols laissés nus en été ou brusquement exposés au soleil violent après la moisson notamment
Petite oseille
Cultures vignes vergers
Perte d’humus déstructuration du CAH par les intrants chimiques provoquant une perte de cohésion des sols réduits en poussière
Picride fausse vipérine
Cultures vignes et verger
Richesse en base et engorgement en MO ; compactage des sols ; excès d’amendement calcaire
Pissenlit
Prairies naturelles Cultures vignes et verger
Engorgement en matière organique animale (fumiers). Blocage de la matière organique par le froid. Compactage des sols riches en calcaire et en matière organique. Bon indicateur de prairie riche tant que le pissenlit n’est pas dominant, mais révélateur d’aggravation des engorgements et des compactages du sol lorsque la présence du pissenlit explose.
Plantin lancéolé
Cultures vignes et verger bien équilibré
Équilibre en eau et en MO, bonne activité microbienne aérobie.
Potentille ansérine
Cultures vignes et verger
Engorgement des sols en eau et en MO provoquant des hydromorphismes avec formation de gley et des anaérobioses par asphyxie de la vie microbienne
Potentille rampante
Cultures vignes et verger maraichage
Engorgement des sols en eau et en MO provoquant des hydromorphismes avec formation de gley et piétinement des sols conduisant à des anaérobioses
Pourpier
Cultures vignes et verger maraîchage
Excès de nitrates et de nitrites dans des sols laissés à nu et non protégés ; tassement et compactage par piétinement ; érosion des sols en été
Prêle des champs
Cultures céréalières intensives, vignes et vergers
Présence d’une nappe d’eau à plus ou moins grande profondeur
Prêle rameuse
Vignes sur limons et sables humides en hiver et très sec en été, champs cultivés
Hydromorphisme et anaérobioses des sols ayant subi de longue années de cultures chimiques intensives; fort contraste hydrique ; Présence d’une nappe d’eau à plus ou moins grande profondeur
Pulicaire dysentérique
Cultures vignes et verger
Engorgement naturel en eau provoquant des hydromorphismes avec formation de gley et des anaérobioses par asphyxie de la vie microbienne
Raisin d’Amérique
Cultures vignes et verger
Richesse en MO d’origine végétale ; évolution vers la forêt ; carence en MO d’origine animale
Rapistre rugueux
Cultures intensives vigne verger
Compactage des sols riches en bases et en nitrates provoquant des anaérobioses avec blocage de P et de K ; fort contraste hydrique et microclimat chaud
Ravenelle
Cultures vignes et verger maraîchage
Compactage des sols riches en bases provoquant des anaérobioses avec blocage de P et de K ; excès d’amendements calcaires ; fort contraste hydrique
Ray grass méditerranéen
Cultures vignes et verger
Excès d’azote sur des sols riches en bases ; saturation du CAH
Ray-grass d’Italie
Cultures vignes et verger
Excès de N et de K pas forcément disponible pour les cultures, car ils sont souvent bloqué. Création d’un pseudo complexe argilo humique
Renoncule des champs
Cultures vignes et verger peu amendés
Richesse des sols en bases et pH élevés : indique un terrain bien vivant ayant reçu peu de produits chimiques
Renoncule des marais
Cultures vignes et verger en zone méditerranéenne
Engorgement en eau et compactage du sol provoquant des hydromorphismes avec formation de gley et des anaérobioses par asphyxie de la vie microbienne : excès d’irrigation en zone méditerranéenne
Renoncule rampante
Cultures vignes et verger maraîchage
Engorgement en eau et en MO provoquant des hydromorphismes avec formation de gley ; tassement des sols humides par des machines trop lourdes ; compactages des sols par piétinement
Renoncule sarde
Cultures surtout maïs vignes et verger
Destruction du CAH et des argiles par des engrais chimiques ; compactage des sols par les machines trop lourdes ; engorgement des sols en eau provoquant des hydromorphismes avec formation de gley et des anaérobioses complètes : sol contenant des nitrites
Renouée persicaire
Cultures vignes et verger
Engorgement en eau et en MO provoquant des hydromorphismes avec formation de gley et des anaérobioses par asphyxie de la vie microbienne: labour ou pratique culturale par temps trop humide
Renouée poivre d’eau
Cultures vignes et verger
Engorgement en eau et en MO provoquant des hydromorphismes avec formation de gley et des anaérobioses par asphyxie de la vie microbienne: labour ou pratique culturale par temps trop humide
Ronce à feuille d’orme
Cultures vignes vergers
Excès de MO d’origine végétale : évolution vers la forêt ; carence en MO d’origine animale
Rumex à feuilles obtuses
Cultures vignes vergers
Engorgement en eau et en MO d’origine animale en excès ou mal compostée provoquant des hydromorphismes et des anaérobioses totales, blocage des oligo éléments et du phosphore, production de nitrite, Il faut éviter, il faut relancer la vie microbienne, si on ne veut pas que cette situation soit irréversible (plante rare en début du siècle) : Engorgement dus aux fumiers non compostés
Rumex crépu
Cultures vignes vergers
Engorgement en eau et en MO provoquant des hydromorphismes et des anaérobioses totales, blocage des oligo éléments et du phosphore, Il faut éviter tout apport supplémentaire en MO, il faut relancer la vie microbienne, si on ne veut pas que cette situation soit irréversible
Rumex violon
Cultures vignes vergers
Asphyxie du sol par perte de porosité en raison des tassements et des compactages
Séneçon commun
Cultures vignes vergers
Excès d’azote ou de MO dans les sols riches en bases ; érosion d’hiver et d’été par manque de couverture de sol
Sétaire pied de poule
Cultures, vigne, vergers, maraîchage
Engorgement des sols en MO ; excès d’azote et de potasse ; en zone méditerranéenne excès d’irrigation
Sisymbre vélaret
Cultures vignes vergers
Excès d’azote ; richesse du sol en bases, pH élevé ; blocage des fertilisants et de la MO d’origine végétale ; compactage pour des raisons naturelles ou du fait des pratiques agricoles conduisant anaérobioses
Souchet
Culture, vigne, verger de la zone méditerranéenne
Engorgement en eau par des irrigations trop importante sur des sols nitratés, provoquant des homéomorphismes avec formation de gley; risques de salinisation par évaporation des eaux d’irrigation et des engrais solubles
Spargoute rouge
Cultures vignes vergers,
Absence d’humus et d’argile ; anaérobiose par compactage des sables et de limons, par non porosité des roches (granit). Pousse sur des sols naturellement stériles ou sur des sols dans lesquels la vie a été détruite. Elle annonce le redémarrage de la vie microbienne aérobie
Spergule des champs
Cultures vignes vergers, maraîchage
Érosion par manque de couverture des sols fragiles et facilement lessivables désaturation des arènes granitiques
Trèfle blanc
Cultures vignes vergers,
Richesse du sol en bases et en MO; très fort contraste hydrique
Trèfle des champs
Cultures vignes vergers,
Richesse en bases des sols sableux ou limoneux ; compactage des sols provoquant des anaérobioses et des blocages de P ; fort contraste hydrique ; plante thermophile
Trèfle pied de lièvre
Cultures vignes vergers, maraîchage
Absence naturelle d’humus et d’argile dans les sables dunaires et les arènes granitiques ; lessivage des éléments fertilisants et érosion des sols cultivés par défaut de couverture ; perte d’humus, déstructuration du CAH par les intrants chimiques provoquant un manque de cohésion des sols réduits en poussière
Trèfle violet
Cultures vignes vergers,
Asphyxie des sols par engorgement en eau ou par excès de MO provoquant des hydromorphismes avec formation de gley et des anaérobioses. Attention en engrais vert sur des sols un peu lourd du fait de leur caractère acidifiant entraîne une déstructuration des sols; peu faire lever le rumex à feuille obtues
Trigonelle cornue
Cultures vignes vergers,
Richesse des sols en bases, en P bloqué ; sécheresse estivale ; fort contraste hydrique ; compactage des sols
Trigonelle de Montpellier
Cultures vignes vergers,
Richesse des sols en bases, en P bloqué ; sécheresse estivale ; fort contraste hydrique ; compactage des sols : plante thermophile
Tussilage
Cultures vignes vergers,
Absence de couche arable sur des sols riches en bases à cause des labours trop profonds qui remettent en surface la roche mère. Terrain instable
Vergerette du canada
Champs cultivées sur sables et limons, vignes , vergers, maraîchage
Excès d’azote; compactage d’origine naturelle, ou agricole provoquant des anaérobioses
Véronique à feuilles de lierre
Cultures vignes vergers maraîchage
Excès de MO d’origine végétale provoquant l’évolution vers la forêt ; excès d’azote sur sol humide ou sur sol en anaérobioses par tassement ou compactage
Véronique cymbalaire
Cultures vignes vergers
Richesse des sols en bases, en azote et en MO ; compactage provoquant un début d’anaérobiose : Des apports supplémentaires feront germer les chardons et les rumex
Véronique de perse
Cultures vignes vergers maraîchage
Richesse des sols en bases, en azote et en MO ; compactage provoquant un début d’anaérobiose : plante nitrophile : Des apports supplémentaires feront germer les chardons et les rumex
Véronique petit chêne
Cultures vignes vergers depuis longtemps
Excès de MO d’origine végétale conduisant à une évolution vers la forêt
Verveine officinale
Cultures vignes vergers,
Tassement des sols riches en bases et en MO et compactage des limons dans les cultures provoquant des anaérobioses
Vesce commune
Cultures vignes vergers
Richesse du sol en bases ; compactage du sol provoquant des anaérobioses avec blocage du phosphore et du potassium
Vesce hirsute
Cultures vignes vergers
Richesse du sol en bases ; compactage du sol provoquant des anaérobioses avec blocage du phosphore et du potassium
Vesce jarosse
Cultures vignes vergers
Richesse du sol en bases ; compactage du sol provoquant des anaérobioses avec blocage du phosphore et du potassium
Violette odorante
Cultures vignes vergers
Richesse du sol en bases ; excès de MO d’origine végétale provoquant une évolution vers la forêt
Vulpin des près
Prairie humide bords des chemins
Engorgement du sol en eau ou en MO, asphyxie de la vie microbienne. L’excès de MO animale peut être due au surpaturage ou épandage de mauvaise qualité


 
 

 Les plantes bio-indicatrices - Gérard Ducerf






Gérard Ducerf (Agrobiologiste et botaniste, membre du Conseil Scientifique de la Région de Bourgogne, société Promonature) : comment comprendre son sol autrement ? Comment gérer l’enherbement de ses vignes ?




En savoir plus :

Adventices ou plantes bio- indicatrices - Agroforesterie (PDF, 23 pages)

Comprendre son sol avec les plantes bio-indicatrices - Ferme de Sainte Marthe (lien)
Les engrais verts

Au potager

Au jardin


Ouvrages de référence:
Guide de diagnostics des sols tome 1, 2 et 3. De Gérard Ducerf.

Levée de dormance des plantes bio indicatrices de G. Ducerf.
Les observations du botanistes Debreuil "L'ail, la pâquerette et la chicorée".




>>> Plus de Documentaires


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